On prête souvent aux villes allemandes les caractéristiques suivantes : de bons emplois, un environnement sain, un faible taux de criminalité, un large éventail d’offres culturelles et de loisirs ainsi que de bonnes conditions de transport. Selon une étude de la société de conseil américaine Mercer sur la qualité de la vie publiée en 2018, sept villes allemandes sur 231 grandes villes se classent parmi les trente premières. Trois villes se classent parmi les dix premières : Munich (3e), Düsseldorf (6e) et Francfort-sur-le-Main (7e) ; Berlin (13e), Hambourg (19e) et Nuremberg (23e) sont aussi dans le groupe de tête. En Allemagne, on compte 80 grandes villes de plus de 100.000 habitants et 614 villes moyennes ayant entre 20.000 et 99.999 habitants ; 75,5 % des habitants vivent dans des villes.

La demande en logements urbains a entraîné une forte augmentation des loyers pour les nouveaux locataires ainsi pour l’immobilier. L’Allemagne se place en Europe à l’avant-dernière place par son pourcentage de propriétaires. Seuls 45 % des foyers sont propriétaires de leur logement, la majorité paie un loyer. Près de 14 % des habitants estiment que les frais de logement sont une « lourde charge financière » ; en moyenne, 27 % des revenus mensuels sont consacrés au logement. C’est pourquoi le gouvernement fédéral a mis un frein à la hausse des loyers qui devrait permettre de maintenir la diversité sociale dans les régions où le marché du logement est tendu. Ce frein prévoit que, en cas de changement de locataires, le nouveau loyer ne peut dépasser que de 10 % au maximum celui d’un logement comparable. Il y a toutefois des exceptions. En 2018, le gouvernement fédéral s’est donné la construction de 1,5 million de nouveaux appartements et maisons pour objectif et veut consacrer 2 milliards d’euros à la construction de logements sociaux. Les familles peuvent aussi obtenir des subventions publiques pour acheter un appartement.